Après un divorce, il peut être difficile de s’entendre avec son ex conjoint sur le mode de garde des enfants ou sur leur éducation. Il est pourtant indispensable d’instaurer une coparentalité positive dans l’intérêt des enfants. Or, une relation apaisée et constructive doit être basée sur la bienveillance et une communication non violente.
Car si les parents, désormais séparés, font le deuil de leur relation conjugale, trouver un terrain d’entente est indispensable pour continuer à exercer l’autorité parentale. C’est ce qu’énonce la loi du 4 mars 2002.
Cette loi fait cependant une différence suivant que les couples sont mariés ou ne le sont pas. Les couples mariés exercent l’autorité parentale selon les modalités fixées par le juge aux affaires familiales, et sont obligatoirement assistés par un avocat. Quant aux couples non mariés, c’est-à-dire les concubins et les couples pacsés, ils ne sont pas obligés de recourir au juge pour faire valider leur accord verbal. Cependant, recourir au juge leur est recommandé pour éviter des désaccords antérieurs.
S’accorder concernant l’exercice de l’autorité parentale dans l’intérêt des enfants
Développer des relations cordiales
Les parents séparés doivent privilégier le dialogue pour régler les conséquences du divorce. D’abord, ils se mettent d’accord sur le lieu de résidence et l’entretien. Les jeunes peuvent vivre tour à tour chez l’un et l’autre, ou bien résider de façon habituelle chez l’un d’eux, l’autre conservant alors un droit de visite.
Si les échanges entre le père et la mère n’aboutissent pas à des solutions satisfaisantes, alors il convient de solliciter l’intervention d’un médiateur familial ou d’un avocat spécialisé dans le droit de la famille. À ce titre, Maître Cédrine Raybaud avocat à arles est experte pour accompagner les familles dans les situations de divorce. Depuis maintenant plus de dix ans, elle a aidé des centaines de couples séparés en les faisant bénéficier de toute son expérience.
L’idéal est que les parents s’entendent à l’amiable. Cependant, c’est au juge d’entériner leur accord ou au contraire de leur imposer une décision en faveur des petits. Les magistrats précisent aussi, à défaut de conciliation des parents, les modalités du droit de visite de l’ex conjoint.
La pension alimentaire peut être fixée en évitant les querelles conjugales. Le juge tranche en cas de sommes inadaptées.
Maintenir un certain niveau de communication
La séparation n’empêche pas que les parents restent co-décisionnaires.
Concernant les actes usuels, c’est-à-dire les décisions simples, l’accord de l’ex conjoint est présumé. Mais ce dernier doit être informé des décisions importantes qui concernent, par exemple, le choix de l’école ou la santé.
Les parents doivent s’efforcer d’agir en adulte. Cela implique pour un parent de se tourner vers l’autre en cas de besoin. La garde partagée conduit aussi à s’entraider.
Une fois par semaine, les parents peuvent échanger par téléphone, ou par courriels en cas de difficultés à se parler, ou bien encore en annotant un carnet de bord.
Ils se tiennent ainsi régulièrement informés concernant l’évolution de la scolarité et de la santé de leur progéniture.
Établir un calendrier, en prenant en compte les obligations professionnelles et personnelles de chacun, a le mérite de rassurer. Optimiser les relations familiales nécessite d’adopter un comportement raisonnable en faisant preuve de flexibilité.
Déresponsabiliser les enfants pour ne pas les faire souffrir
Ne pas faire des petits des confidents
Quand on éprouve de la rancune envers son ancien conjoint, on peut être tenté d’en faire part aux petits. Mais c’est à leur détriment, car dévaloriser le père ou la mère place les petits devant un terrible conflit de loyauté. Déjà chamboulés par la rupture, ce comportement aggrave les choses en les fragilisant.
Leur imposer de choisir entre leur père ou leur mère, c’est les mettre en danger. Il vaut mieux épargner les enfants et faire un travail sur soi en se tournant vers un professionnel (thérapeute ou psychologue).
Ne pas inciter les petits à l’espionnage
Souhaiter offrir la meilleure éducation à sa progéniture ne justifie pas de s’en prendre à l’autre parce qu’il procède différemment.
L’essentiel c’est de prendre soin d’eux en évitant de les interroger systématiquement sur la façon dont l’autre procède. De même, les petits n’ont pas non plus à endosser le rôle de messager. Ils n’ont pas à servir d’intermédiaire entre vous et votre ancien conjoint.
Donc, si le lien conjugal n’existe plus, le lien parental doit perdurer avant tout pour le bien-être de sa progéniture. Avec une communication bienveillante et le recul nécessaire, la coparentalité a toutes les chances d’être exercée en vue d’assurer le bonheur de tous. En cas de difficultés, un avocat expert en droit de la famille à Arles a les compétences pour vous aider.